ACTIONS SOCIO-CULTURELLES ET ARTISTIQUES

Soucieuse de transmettre la danse au plus grand nombre, la Compagnie De Porte En Scène s'engage à échanger, travailler, construire ensemble, en priorité avec les publics dits "fragiles", et avec lesquels elle souhaite tisser des liens, sortir des préoccupations parfois trop personnelles pour partager des expériences communes, pour ensuite sentir le besoin de créer une histoire singulière et universelle...une histoire dansée... un témoignage, "une parole", "une voix" entendue du public.



  • Avec le soutien de l'Inspection Académique / DSDEN de la Seine-Maritime :

Interventions et mise en scène de spectacles de fin d'année avec le public de la petite enfance, dans les écoles suivantes :

- école maternelle Thérèse Delbos, Maromme, 2016/2017 & 2017/2018  
(Réseau Éducation Prioritaire)
- école maternelle Saint Martin Osmonville, 2017/2018


  • En collaboration avec L'Atelier 13 Collectif à Dieppe et Odile Mauviard, comédienne et metteure en scène :

Evita (Eva Degois) a travaillé comme assistante à la chorégraphie pour la mise en scène du spectacle "Babel" diffusé en 2017/2018, avec les femmes demandeuses d'asile du CADA de Dieppe.





  •  Avec le Comité d'Action et de Promotion Sociales (C.A.P.S.) de Petit-Quevilly en partenariat avec la Ville de Grand Couronne :

interventions danse dans le cadre des Ateliers de Vie Quotidienne après des femmes migrantes en voie d'insertion sociale et professionnelle au C.A.P.S , 2017.



  •  Projet danse/théâtre auprès d’un public migrant au Havre (Octobre 2018/mai 2019) :

Présentation de l'action culturelle et artistique proposée :
 

Projet d’action culturelle pluri-partenarial entre la Compagnie De Porte en Scène, porteuse du projet, l’association Trait d’Union, l’association Réseau Échanges Cultures (AREC) et le CADA-COALLIA, ces 3 dernières structures étant basées sur le plateau nord du Havre.

 
Titre : « Les mots dansés »
Sous-titre : « du tracé au mouvement » 

Le projet s'inspire du titre du livre de Pascal Quignard, « Le nom sur le bout de la langue », suivant 2 axes :

  • le NOM : la mémoire, l'identité, la signature.
  • le NON : le refus d'oublier, l'écriture, le tracé, la trace, l'empreinte.

Selon les propos de l'auteur, « l'oubli comme refus du retour du bloc du passé sur l'âme » en parallèle au travail mené avec les migrant(e)s, est le souvenir considéré ici comme traumatisme. L'empreinte de ce souvenir, de cette trace, comme signature du corps est ainsi l'idée au centre de ce projet mené avec les migrant(e)s.





RESTITUTION PUBLIQUE au Centre Chorégraphique National Le Phare au Havre le 16 mai 2019 :








«L’Empreinte» est le fruit d’un projet en commun entre les associations Trait d’Union, l’AREC et le CADA-Coallia du Havre et la Compagnie De Porte en Scène de Rouen.
Ensemble ces structures ont ouvert des ateliers danse écriture, «les mots dansés - Du tracé au mouvement», à destination du public migrant, pendant plus de 6 mois.
Au travers de ces ateliers le souhait était de partir du langage des mots, de l’écriture, du tracé, des signes, des dessins, ... pour aller vers le langage du corps et vice-versa.
S’est tissé alors un lien intime entre le corps des migrants et l’écriture, donnant naissance à une parole et une poésie des corps pour raconter ce qui ne peut se dire.
Au fur et à mesures des rencontres et des liens qui se sont entrelacés, les souvenirs se sont révélés et sublimés laissant place à une sorte d’empreinte des corps comme une signature faite de lignes, de courbes, de cassures, revendiquant des «no(ms)» pour continuer à exister ensemble, malgré tout.
Non comme Ulysse qui, masquant son identité, annonce au Chant 9 du poème de Homère dans L’Odyssée «Mon nom est personne et c’est ainsi que chacun me nomme», les migrants, eux, prôneront cette phrase haut et fort et avec leur nom inscrit, dans l’espoir aussi que la terre d’accueil ne soit plus très loin.







  • PROJET DANSE INTERGÉNÉRATIONNEL PARENTS/ENFANTS AVEC L’ÉCOLE F.VILLON DANS LES HAUTS DE ROUEN (Novembre 2018 / juin 2019)

A l’occasion de la rédaction du projet d’école de l’école F Villon, il est apparu que les relations avec les familles étaient trop rares, souvent insatisfaisantes.

L’équipe a placé comme priorité, au même titre que la maîtrise de la langue, l’amélioration des liens avec les parents d’élèves, afin que ceux-ci investissent l’école dans un cadre défini afin qu’ils participent au mieux à la réussite de leurs enfants.

La participation des parents à des projets artistiques a fortement contribué à l’amélioration du climat scolaire via des échanges réguliers et conviviaux avec les familles.

L’école appuyée par la circonscription, le centre André Malraux et l’Étincelle (théâtre de la Ville de Rouen), souhaite créer un projet de danse inter générationnel pour répondre aux préoccupations du projet d’école. 

 
Encadrants professionnels pour conduire le projet :

Stéphanie Dupuis, professeur des écoles

Eva Degois (Evita), danseuse chorégaphe

Véronique Simon-Loudette, Marine Nativelle, Aurélie Lange, Stéphane Herzog pour les structures : Centre Malraux, Étincelle, Éducation Nationale

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